Articles et fiches guides
Guides des bonnes pratiques à l’usage des Centres de vaccinations internationales
Guides des bonnes pratiques à l’usage des Centres de vaccinations internationales
Protocole de coopération entre professionnels de santé : Consultation Infirmier(e) en médecine du voyage pour le conseil, la vaccination, la prescription de médicaments à titre préventif, la prescription et l’interprétation de sérologies à visée vaccinale, la prescription de vaccins
Le médecin délégant est disponible à tout instant pour répondre aux questions du délégué et peut intervenir en cas d’urgence. Dans tous les cas, en cas d’absence physique du délégant, il reste joignable à tout moment par téléphone et un autre médecin peut intervenir si besoin.
La consultation comprend notamment les actes dérogatoires suivants :
- Analyse de la situation clinique par la réalisation d’un entretien préalable ;
- Evaluation du statut vaccinal et des contre-indications ;
- Choix de vaccination à réaliser en fonction d’une liste préétablie par le médecin et selon protocoles, parmi les vaccins spécifiques au voyage : fièvre jaune, méningites, encéphalite japonaise, encéphalite à tiques, typhoïde, hépatite A, hépatite B, rage, grippe, rougeole ;
- Mise à jour des vaccins du calendrier vaccinal en relation avec le voyage : diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche
- Prescription de ces vaccins selon protocoles ; Réalisation des vaccinations ; Mise à jour et signature du carnet de vaccination ; Gestion des effets secondaires immédiats des vaccins réalisés ;
- Prescription d’une prophylaxie anti palustre selon protocoles ;
- Prescription de sérologies : hépatite A, hépatite B, fièvre jaune, rougeole selon protocoles ; Interprétation des résultats sérologiques permettant de poser une indication de vaccination ou de revaccination ;
- Prescription de la pharmacie de secours du voyageur : anti pyrétique et antalgique (paracétamol), anti diarrhéique (racecadotril), anti histaminique si terrain atopique (cetirizine)
Les critères d’inclusion sont les personnes âgées de plus de 6 mois et moins de 80 ans.
Il est prévu des critères d’exclusions au protocole : – enfants de moins de 6 mois ; – antécédents de contre-indication à la vaccination (annexe 4) ; – allergie aux protéines de l’œuf ou de poulet (grippe, fièvre jaune) ; – présence d’un trouble de la coagulation ou traitement par anticoagulant, ou traitement antiagrégant plaquettaire, à base d’aspirine à forte dose – pas d’antécédent vaccinal connu (justificatif de vaccination à présenter) ; – patiente enceinte ou pensant l’être (sauf pour vaccination grippale) – patiente allaitante ; – patient ayant bénéficié d’une transfusion ou d’une injection d immunoglobuline les 11 derniers mois ; – présence d’un état d immunodépression ;
– maladie auto-immune ; – existence de co-morbidité d’apparition récente ; – altération de l’état général ; – antécédents d’EI lié à une vaccination.
Le bon déroulé du protocole doit être évalué régulièrement.
Feuille d’information Stamaril
Recommandations de bonne pratique sur la Protection Personnelle AntiVectorielle (PPAV)
La Société de Médecine des Voyages et la Société Française de Parasitologie, avec 11 autres Sociétés savantes et institutions partenaires ont élaboré de façon collégiale des recommandations concernant la mise en œuvre de la Protection personnelle antivectorielle (PPAV).
Le texte de ces recommandations est accessible par le lien suivant : Texte court PPAV
Une affichette destinée au public est disponible à partir du lien suivant : Affichette/flyer
Le Mal Aigu des Montagnes (MAM)
Quatre facteurs essentiels déterminent la survenue du MAM :
- L’altitude atteinte : en général au-delà de 3000 à 3500 m, mais parfois plus bas chez certains sujets.
- La vitesse d’ascension : une arrivée en avion est plus risquée qu’une montée progressive en quelques jours (La Paz, Cusco, Juliaca, Lhasa, Leh). Il faut savoir qu’il y a un intervalle libre de 4 à 6 h avant les premiers symptômes. Au-delà de 3 500 m, la vitesse d’ascension recommandée est de 400 m par jour en moyenne (différence d’altitude entre 2 nuits consécutives).
- L’exercice physique excessif en début d’acclimatation.
- La susceptibilité individuelle : génétiquement déterminée, elle est inconnue avant le premier séjour à haute altitude. Le test en hypoxie proposé en consultation de médecine de montagne est partiellement prédictif.
La prescription d’acétazolamide (Diamox®), qui favorise l’acclimatation, est à discuter en fonction du contexte et des antécédents.
Sur place, le score d’autoévaluation du MAM doit permettre d’évaluer la situation et de prendre à temps les bonnes décisions (la descente est toujours curative si elle est possible et pas trop tardive).
La fiche Score MAM peut être remise au voyageur après une information adaptée à son séjour.
La commission médicale de la fédération française de la montagne et de l’escalade (FFME) propose notamment des fiches sur :
- Le Mal Aigu des Montagnes en partenariat avec l’ARPE (Association pour la Recherche en Physiologie de l’Environnement)
Le Mal Aigu des Montagnes (ffme.fr) - Pathologies chroniques et séjour en altitude : Recommandations pour le médecin généraliste
Recommandations altitude G de Taffin (ffme.fr) - Bébé en altitude
Bébé en altitude (ffme.fr) - Asthme et maladies respiratoires en altitude et sports de montagne
Recommandations asthme (ffme.fr)
Recommandations pour
le pèlerinage à la Mecque
Ce grand rassemblement comme d’autres, justifie que la prévention sanitaire soit coordonnée.
Chaque année, le ministère de l’Intérieur, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, le ministère des Solidarités et de la Santé et le ministère de l’Économie et des Finances mettent en ligne une brochure d’information à destination des pèlerins se rendant à La Mecque.